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 Lorseque nos illusions nous abandonnent... [ Libre ]

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Cassie S. Voldanivya

Je viens d'arriver, soyez gentils !

Cassie S. Voldanivya


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Lorseque nos illusions nous abandonnent... [ Libre ] Empty
MessageSujet: Lorseque nos illusions nous abandonnent... [ Libre ]   Lorseque nos illusions nous abandonnent... [ Libre ] EmptyMar 3 Juil - 16:33

[ Bon, même si il n'y a plus grand monde sur le fow', j'avais vraiment envie de RP avec Cassie, donc si quelqu'un passe par ici, et qu'il réponds ça sera génial, sinon, tant pis. Very Happy ]



Je me suis réveillée ce matin, je ne me sentais pas bien. Oh physiquement, tout était presque parfait. J'essayais de maitriser mes pulsions boulimiques, sans quoi je risquais de vite déchanter. La nourriture se faisait rare et je ne pouvais plus m'offrir le luxe de m'affamer pour des stupidités. Mais quand je regardais mon reflet dans le miroir, j'étais triste. Triste de voir mon corps amaigri, mes joues creusées, mes yeux noirs cernés, triste de voir mon charme russe s'estomber dans le fil des jours. Mes cheveux tombaient lentement, dans un rythme effrayant qui me donnait l'impression d'avoir vieilli d'une dizaine d'années en quelques secondes. J'en viens à penser à Ethan. Un ricanement effrayé s'échappa de mes lèvres. Sans doute notre relation très ambigue, très feuilleton à la con, se fanerait lorsequ'il verrait que je n'étais plus aussi jolie qu'avant. J'en serais déçue. Même si je me montrais indifférente, Ethan était mignon. Mais moi, je ne voyais plus que mon reflet, fatigué, lasse, et laid. Du moins c'était l'image que j'en avais. J'avais presque envie d'aller me déchirer la gueule pour retrouver ce paradis ouaté et cotonné où tout n'était que beauté et couleur, où j'étais heureuse, et où Bella, Aalijah et moi étiions en sécurité, loin de cette prison si vaste nommée la Zone.

Non, vous l'aurez compris, je tombais lentement dans une dépression que même Bella n'arrivait à tempérer. Ce qui était assez grave, entre nous. Je suis donc restée silencieuse, allongée dans mon lit, jusqu'à ce que je me dise qu'il fallait que je m'isole. Prendre un paquet de clopes, et me barrer, loin, dans le désert. Pourquoi le désert ? Je sais pas. Peut-être parcequ'il représentait parfaitement ce vide en moi. Car, au niveau de mon esprit, tout allait mal. Toutes mes certitudes se disloquaient lentement, je me sentais de plus en plus seule, pourtant j'étais entourée des deux filles les plus géniales de la terre. Bref, il fallait que je me casse. Que je m'isole, afin de réfléchir, de me calmer, de me remettre les idées en place. Ne pas me laisser abattre, ne pas me laisser prendre par la nostalgie, ne pas... Trop de choses squattaient mon cerveau. J'avais l'impression de me concentrer sur trop de choses. Mon Dieu, pourquoi moi ? Puis je réalisais ma stupidité. Pas de Dieu dans la Zone. Pas d'entité supérieure pour insuffler ce que nous devions faire durant notre sommeil. Une larme coula le long de ma joue amaigrie. Un sanglot désespéré ressonna à mes tympans. Je ne devais pas chialer, putain. J'étais forte et courageuse. J'étais une Russe. Les Russes ne pleurent pas. Elégantes jusqu'à la tombe. Le moral dans les chaussetes, je me trainai sous la douche. Le jet d'eau me brula le dos, mais j'en avais rien à faire. J'avais l'impression d'accomplir mes gestes tel un automate, sans but réel ni précis. Je sortis de la cabine. Tentai de me coiffer,de me maquiller. Cette routine rassurante me conforta quelques mintutes dans un bohneur illusoire. Où était passé ma joie de vivre ? Disparue, comme les adultes ?

Je décidai de me rendre au Désert. Je n'avais que ça à faire. Je sentai les larmes qui coulaient toujours et encore. << Tu pleures Cassie ? >> Je ne répondis même pas. Je quittai Coates, malgrés les cris des gardes. Qu'ils essayent de m'attraper, pour que je rigole un peu. Quoique. Mon pouvoir n'était pas très puissant. Je traversai la forêt, le chemin le plus court pour ce rendre au désert, me taulant de temps en temps, me relevant comme je l'avais toujours fait. Seulement, il y aurait un moment où je n'aurais plus la force de me relever. Enfin arrivée à destination, je me suis assise sur un rocher. Et j'ai pensé. J'ai pleuré. J'ai espéré que le Prince Charmant viendrait me consoler. Même si je n'avais même plus le coeur à me confier, je voulais juste quelqu'un, près de moi, qui prenne ma main et me guide en me chuchotant à l'oreille des mots réconfortants.
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