Raconte ton histoire...

Une épaisse fumée noire me piquait les yeux. Autour de moi, tout le monde s’activaient, se donnait des ordres. Moi, je n’y faisais pas attention. Je ne voyait qu’une chose. Cette chose, c’était les restes calcinés de ma maison. Il faut dire que là, c’était fort. On m’avait dit, qu’ils étaient mort mes parents. Mais curieusement, je n’avais pas était capable de ressentir la moindre bouffée de tristesse. Tout le monde était persuadé que j’étais bouleversée, traumatisée. Comme toute les petites filles se retrouvant orpheline, en fait. Mais moi, j’avais très vite compris que je n’était pas comme les autres petites filles. La plupart sautaient dans les bras de leur père, se lovaient dans ceux de leur mère. Moi non. Mes parents, j’éprouvais un malin plaisir à les faire tourner en bourrique. Dès mon plus jeune âge, je n’avais ressenti que du mépris pour ces deux faibles personnes. Ils voulaient m’aimer, me cajoler. Mais ils étaient manifestement tombés sur la mauvaise personne. J’ai un cœur de pierre me dit-on. Peut-être. Je m’en fiche. Est-ce parce que cela me satisfaisait lorsque je trouvait ma propre mère en train de pleurer à cause de sa fille indigne ? Lorsqu’elle craquait, en général, j’en rajoutait. Je me penchait à son oreilles et lui murmurait : « Vois tu, chère mère, là, je sais que tu t’en veux de m’avoir mise au monde. Car tu va sombrer dans la folie, peu à peu, et un jour, tu me balancera du premier étage. La haine passée, tu te demandera comment tu as pu tuée ta propre fille et tu n’éprouvera que du dégoût pour toi même. Le même que je ressent pour toi. » Oui, je sais, je suis cruelle, malade peut-être. Un monstre, sûrement. Et alors ? J’ai onze ans. Mais je réfléchit comme une adulte. Je suis surdouée, en fait. Et cela me plait, d’être différente. D’être supérieur aux autres. Lorsque j’allait à l’école, je n’apprenait pas les matières qu’enseignaient les professeurs. Non, c’ était trop facile. Moi, j’étudiais la nature humaine. Après dix ans à rester assise en silence dans mon coin, je suis passée à l’offensive. C’était délectant que de voir des adultes piquer une crise de nerfs à cause d’une enfant de douze ans. Après quelques mois, on décida que ç’en était trop, et l’on me plaça dans le pensionnat Coates, pour enfant difficile. J’était ravie. Mon travail avait porté ses fruits. Dix ans à m’acharner sur mes parents avait suffit pour qu’ils décident de foutre le feu à la maison. En moins d’un an, deux profs ont fait une dépression. J’était douée, très douée. J’arriva donc au pensionnat, évaluant le potentiel de mes camarades. Hmm, pas terrible. La plupart étaient des brutes qui utilisaient la souffrance physique. Moi, au contraire, je souriait cruellement, plissait les yeux, et attaquait l’esprit. J’était un serpent. Et alors ? Je l’assume, fichez moi la paix ! Je m’était vite forgée une réputation, au pensionnat, m’attirant la protection physique des élèves les plus important. C’est ainsi que j’ai connu les élèves qui ont menés la prise du pouvoir de La Zone lorsqu’elle est apparue. Et les adultes disparus. Je m’était longuement questionnée, à ce sujet-là. Avec qui allais-je pouvoir m’amuser ? Puis, très vite, je m’aperçut que ce nouvel endroit n’avait pas que des mauvais côtés. Une apparition de pouvoir se fit chez certaines personnes. Dont moi. J’avais reçu la formidable capacité d’infliger une douleur physique par l’esprit. Enfin, reçu… J’avais plutôt l’impression que ce pouvoir était enfoui depuis longtemps au fond de moi, et que cet événement étrange l’avait fait ressortir. Et lorsqu’on m’avait évaluée, je n’avais pas été étonnée de me trouver quatre barres. Eh bien oui, quatre barres. C’est rare, et alors ? Je pratique l’art de la souffrance depuis mon plus jeune âge, croyez vous vraiment, que j’aurais pu être médiocre ?

Qui es-tu ?

« Physique » - De longs cheveux roux, la peau diaphane, des yeux verts brillant d’une intelligence inquiétante, j’ai tout d’une fille de douze ans. La mine boudeuse, les lèvres pincées, mon visage arbore une expression froide, calculatrice. N’importe qui se sentirait mal à l’aise en ma présence. Quelqu’un qui sait qui je suis serait mort de trouille. Je suis assez grande pour mon âge, et je sais que mon physique d’ange ne laisse pas indifférent certains garçons. Mais je leur fait peur. Et ça c’est drôle, non ? Avant, je portait l’uniforme du pensionnat avec la cravate défaite, les chaussettes rabattue comme des guêtres, mais depuis que tout a changé, j’aime à porter des robes et des jupes déchirées, ou bien des jeans moulant. Parfois, je met même des chapeaux. C’est sympa et ça me donne un style, même si je ne fais pas mes douze années. Et moi, j’aime me faire remarquer. Des fois, même, je me maquille. Un délicat trait de crayon prune sur mes paupières, un mascara d’un noir profond, un rouge à lèvre rouge sang. Je fais ma pétasse alors on m’envie.

« Caractère » - Je suis une fille complexe, autant par ses folies sadiques que par sa brillante intelligence. Je ne suis pas modeste. La modestie, c’est faire semblant qu’on est pas fier de soi. Je suis fière de moi. Dès que mes yeux verts se pose sur quelqu’un, je l’analyse. Je regarde son comportement, son âge, son physique, son langage. Je ne laisse rien m’échapper. Ensuite, j’enregistre tout dans mon cerveau, comme un dossier dans un tiroir. Puis je cherche ses faiblesses et me demande s’il constitue une cible intéressante. Je suis très calculatrice. Mais pas timide. Juste réservée. Je n’intervient que lorsque je le juge utile et comme je suis assez secrète, on ne sais jamais vraiment à quoi s’attendre avec moi. Ce que j’aime, c’est voir quelqu’un souffrir à cause de moi, et comprendre qu’il ne peut rien tenter sous peine de se tordre de douleur à mes pieds. Du sadisme ? Possible. Probable, même. Mais je m’en fiche. Non, je ne suis pas parfaite. J’ai énormément de défauts. J’ai peur de beaucoup de choses et je suis très instable psychologiquement puisque je souffre sûrement d’une maladie. L’important avec les faiblesses : Ne jamais les montrer. J’ai appris ça il y a longtemps, je ne suis pas une débutantes, pour qui me prenez vous ?

Derrière l'écran.

Un dimanche. Lendemain de mon anniversaire. J’avais reçu quatre bouquin, dont le premier tome de Gone. Commencé le matin, et fini le soir, je l’ai adoré. J’ai donc chercher un forum RPG sur le thème avec Google et suis tombée directement sur un forum où le design était en attente et qui donnait une adresse amenant jusqu’ici. Très vite, j’ai remarqué que les majuscules sont quasi-inexistante, mais que l’endroit était sympa. J’ai treize ans, je suis fan de lecture et passionnée d’écriture et je veux intégrer ce forum RPG. Go to règlement, où je trouve ces codes : Validée par Bella ;D. Je fais ensuite ma présentation, que je poste en espérant fort qu’elle va vous plaire. Je vous ai dit que je vous aimais déjà ?